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LES HAUT-PARLEURS, 1er média de jeunes reporters francophones, sans tabou

Car il est urgent de laisser les jeunes nous raconter le monde avec leur personnalité et en réseau ! 

=> LANCÉ FIN NOVEMBRE 2015 par la start up Fablabchannel fondée par Claire Leproust *, Les Haut-Parleurs est la première agence et le premier média de jeunes reporters francophonespartout dans le monde, au ton libre et spontané. Ils sont les haut-parleurs de leur génération. Ils parlent des sujets de société qui les concernent: l’environnement, les réfugiés, les femmes, l’engagement, le droit des enfants, mais aussi leurs cultures, leurs visions. Ils utilisent leur langage et ensemble, cassent les codes. Les Haut-Parleurs ont remporté le prix du jury dans la catégorie « mag/actu » lors du Web Program Festival en mars 2016.

* Parcours de de Claire L et de l’équipe en bas de cet article.

=> LE CONCEPT/LE FORMAT déposé SACD, reposent sur cinq principes de fond et de forme:

  1.  un réseau mondial de reporters et vidéastes francophones ou parlant français –60 déjà recrutés, en croissance– , de toutes nationalités, ayant les deux pieds ancrés dans la réalité de leur terrain afin d’engager une discussion avec leur audience sur des problématiques à résonance universelle et des sujets de société contemporains concernant particuièrement la jeunesse.
  2. une production de vidéos de format court où face caméra, ils s’expriment avec un ton authentique, libre et personnel. Les faits sont expliqués et validés, ils interpellent ou proposent des solutions inspirantes et réalistes. Ils s’adressent à des individus plus qu’à des masses, ils sont les « haut-parleurs » de leur génération. Si chaque vidéo doit respecter une charte qui donne des éléments de reconnaissance de la Marque Les Haut-Parleurs, un autre élément distinctif repose dans la personnalité que chaque reporter doit apporter à son œuvre audiovisuelle.
  3. une programmation soutenue et évènementielle autour de grands sujets qui résonnent avec l’actualité  – 150 vidéos sont diffusées dans l’année.
  4.  une diffusion sur tous les supports web, tv, mobile, tablette…principalement en consommation à la demande « SMAD », mais aussi dans des rubriques ou des émissions de télévision. L’objectif d’hyper distribution avec l’édition d’un média mais aussi de cession de licences et la distribution des vidéos étant aussi l’un des éléments structurels du format.    
  5. La gratuité d’accès au contenu pour l’audience est un des principes fondateurs. Le business model repose sur la vente des droits de diffusion à des médias (cf. TV5MONDE), la commande de films par des ONG ou institutions publiques (Médecins du Monde, Erasmus+, Unicef…), l’édition d’un média à la demande (SMAD déclaré au CSA et diffusé sur ORANGETV et demain d’autres OTT), la distribution des vidéos ( plateforme de syndication Digiteka auprès de 700 titres de presse en ligne) et le sponsoring (Organisation Internationale de la Francophonie, Audiens…).



Interview de Claire Leproust sur France INFO le 22 avril 2016 sur l’antenne de FRANCE INFO – avec Céline Asselot . 

 

=> DÉCLICS et OPPORTUNITES DE MARCHÉ AYANT MOTIVE LE DEVELOPPEMENT ET LE LANCEMENT DES HAUT-PARLEURS

  1. L’attente des jeunes. Ils sont friands d’informations sur tous les supports: s’ils désertent peu à peu la télévision, ils continuent de s’informer, aussi bien sur des sujets de niche que l’actualité du moment. Et pour s’informer, les écrans mobiles et les réseaux sociaux priment, la créativité, le ton et la sincérité sont recherchés comme cela l’a a joué dans l’humour sur Youtube.
  2. La demande des médias, un besoin de vidéos afin d’attirer et fidéliser une audience plus jeune. Un des enjeux principaux est de capter l’attention des jeunes alors que leur concentration devient de plus en plus volage. L’image en vidéo est un de ces capteurs d’attention.
  3. L’offre de contenus audiovisuels originaux d’information pour cette tranche d’âge reste très limitée dans la presse en ligne comme en télévision. Boom ! La nouvelle FranceInfo TV offre une innovation dans ce secteur avec ces modules courts très web, très didactiques... »Une offre qui veut rajeunir les codes de l’info en continu » titre le Monde.
  4. Les ressources et les talents existent : un vivier de jeunes journalistes francophones chez lesquels s’expriment une forte attente et une envie de sujets et de tons différents. La grande majorité d’entre eux sont pigistes pour plusieurs médias, sont payés à la production, ne voient pas toujours leurs frais de reportage remboursés et leurs salaires sont faibles. D’autres sont youtubeurs, vidéastes, photreporters…
  5. La francophonie offre un grand bassin d’audience et une communauté active: le nombre de francophones va passer de 220 millions en 2010 à 700 millions en 2050, selon l’OIF, et 85% seront africains. Aujourd’hui, l’Afrique représente 33% des locuteurs sur les 274 millions de francophones dans le monde, continent où près de 47% de la population a moins de 18 ans selon un rapport de l’Unicef publié en 2014.
  6. Selon Kevin Sutcli , patron de l’info de Vice News en Europe : « Les jeunes ne veulent plus de l’info distillée par de vieux journalistes depuis un plateau derrière leur bureau. Ils veulent du journalisme de terrain réalisé par des gens de leur génération». Voir aussi la dernière itv du patron de Vice https://meta-media.fr/2016/08/24/le-patron-de-vice-aux-vieux-medias-donnez-vite-les-cles-aux-jeunes.html

Alors, pourquoi la France et la francophonie, réserve de talents et de ressources, se ferait doubler par les anglosaxons ? Si Vice a su conquérir France 4 puis Canalsat, nous pensons que les Francophones peuvent avoir leur chance, et les acteurs français une opportunité à saisir avec leur place dans le paysage audiovisuel mondial et la course aux nouveaux formats.

=> 2 Extraits de notre enquête auprès de 40 Haut-Parleurs fin août 2016

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=> ILLUSTRATION AVEC UNE SELECTION DES 100 VIDEOS DÉJÀ MISES EN LIGNE 

A la demande d’UNICEF France, Hélène, une de nos pionnières parmi les Haut-Parleurs, a donné la parole ( et une tablette ) à quatre enfants réfugiés, en famille ou isolés, de Grande Synthe à Calais, en passant par Paris. Des films qui ont pu être montrés à la fondation EDF à l’occasion d’une exposition de photographies de Laurence Geai et de la présentation d’une grande étude sur cette jeune population.

Les Haut-Parleurs abordent des thèmes qui concernent leur génération, celle des millennials. Après la planète, ils parlent sans tabou de drogues en sortant des discours moralisateurs et répressifs. 

En partenariat avec Erasmus+, ils se sont emparés des enjeux de la planète à l’occasion de la COP21.

 

 

Les Haut-Parleurs ont aussi réalisé une série de reportages sur les jeunes réfugiés syriens en partenariat avec Médecins du Monde. Ils ont rencontré ceux qui, en exil au Liban, en Grèce, en Belgique, en Arménie ou encore au Canada, avaient comme eux des rêves et des ambitions suspendus par la guerre qui ravage leur pays depuis cinq ans. 

Avec un rythme actuel de deux reportages de 3 minutes en ligne par semaine, d’autres séries à thème sont programmées sur les sports extrêmes ( lancement en septembre )les youtubeursla fête à travers le monde, l’engagement et les nouveaux contre-pouvoirs. 

Dores et déjà sont commandés des sujets par ERASMUS, à l’occasion de ses 30 ans l’année prochaine et des sujets sur les jeunes entrepreneurs en Afrique pour le sommet de l’organisation internationale de la francophonie à Madagascar en novembre 2016 .

 

=> MEDIA SMAD – DIFFUSION – DISTRIBUTION 

Les Haut-Parleurs sont diffusés par TV5Monde sur le site www.leshautparleurs.com et relayés sur les réseaux sociaux de la chaîne (Facebook, 2 millions de likes, Twitter, 500 000 followers). TV5MONDE propose aussi un magazine TV de 13 minutes diffusé sur ses antennes. TV5Monde est coproducteur de la saison 1.

Les Haut-Parleurs sont disponibles sur le canal31 depuis juillet 2016 sur les 5,5 millions de box TV d’Orange et bientôt sur d’autres plateformes OTT.

Capture d’écran 2016-09-08 à 15.31.56 Les Haut-Parleurs ont leurs médias sociaux , des plans médias sont en cours comme sur Youtubefacebook , twitter.

Les vidéos sont distribuées par la plateforme de syndication de vidéos DIGITEKA qui est leader sur son secteur auprès de 420 éditeurs et presse en ligne.

Les partenaires ONG, Institutions, Fondations diffusent aussi les vidéos.

Cumul à aujourd’hui hors télévision, de 3 millions de vues, médias sociaux inclus.

=> L’EQUIPE

Parcours de Claire Leproust et l’équipe composée d’une rédactrice en chef, d’une responsable webéditoriale et de fonction supports gestion, direction artistique, juridique. Cliquez ICI 

Le chiffroscope – Chronique France Info du 29 mai 2014

Le Chiffroscope, une série animée diffusée dans l’émission « L’effet Papillon », qu’on peut voir à volonté sur le site de Canal+ et qui vient d’être adaptée en BD, présentée dans « Histoires connectées » du 29 mai 2014, la chronique de Claire Leproust dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis  à 9H15 sur France Info.

Chronique radio indisponible pour le moment.

Chronique écrite : 

Claire Leproust : Le chiffroscope, c’est une série d’animation vraiment singulière puisqu’elle répond à de grandes questions de société racontées à partir de données chiffrées. Jusqu’ici, rien qui pourrait vous sembler original, sauf qu’en 2 minutes, on en apprend beaucoup et de manière truculente sur comment avance l’humanité.

Olivier Emond : C’est un programme qui s’inscrit dans ce mouvement journalistique qu’on appelle la « datavisualisation » et qui, comme le fait la presse, conduit à illustrer des données en infographies ou de façon visuelle.

C.L : Oui, d’ailleurs le chiffroscope est réalisé par un journaliste David Castello Lopez qui a appris cette technique pendant ses études aux Etats-Unis alors qu’on n’en parlait pas encore en France. Il s’appuie sur des recherches d’un conseil scientifique et sur son ami, Leonard Cohen, pour le dessin et l’animation. Le chiffroscope c’est aussi une narration d’auteur qui divulgue des histoires sérieuses tout en ayant l’air de blaguer.

Depuis septembre 2012, le Chiffroscope répond à des questions très variées comme « L’argent fait il le bonheur? » ou « demain, y aura t’il toujours de l’eau douce? » , et si on se demande si « le monde est il devenu plus violent ? », on va voir que ce n’est pas si sûr… avant de poursuivre avec les victimes de guerres. La seconde guerre mondiale et ses 55 millions de morts représentant 2% de la population mondiale, a été moins meurtrière que les invasions mongoles du XIII ème siècle. Alors si on pense que le monde est plus violent, c’est qu’on nous montre plus d’images de guerres et de faits divers que de moments de paix ou de gens paisibles….

O.E: Le dernier Chiffroscope diffusé pose la question de « demain fumera t on toujours autant? »

 

Les questions posées par le Chiffroscope touchent aussi des sujets d’actualité. À la veille de la journée mondiale sans tabac samedi prochain, ces 2 minutes nous montrent que le nombre de cigarettes vendues a augmenté dans le monde. Cette augmentation cache pourtant de grandes disparités. Dans les pays riches, elle a énormément baissée, comme en France grâce aux politiques de prévention et d’augmentation des prix des cigarettes. Mais ce n’est pas le cas pour 80% des habitants de la planète qui eux fument de plus en plus. Le tabac est responsable d’ailleurs de la mort de 6 millions de personnes chaque année. Parenthèse avant de conclure, « fumer tue » reste le combat de la Ligue contre le cancer qui s’associe à la diffusion d’un autre programme d’animation « the evening cigarette » avec Studio 4.0 dès samedi sur dailymotion.

Retrouvez la série animée Le chiffroscope sur le site de Canal+. La série vient aussi de sortir en BD chez l’éditeur Scrinéo.

 

PREMIERE CAMERA, le concours doc et webdoc avec Capa et Groupe AB

Vous voulez dire, monter, vous voulez parler et faire parler. Caméra au point ou à l’épaule, c’est le moment de vous lancer ! 

PREMIERE CAMERA, c’est un appel à création à l’initiative de Claire Leproust, dédié au documentaire dans tous ses états et ouvert à tous les jeunes talents, associant le groupe AB et ses chaînes thématiques, Capa, France Info, KisskissBankBank et l’outil webdoc Racontr. 

Le jury composé de journalistes, responsables d’antennes et de producteurs récompensera le meilleur documentaire, ainsi que le meilleur webdoc. Claire Leproust, fondatrice de Fablabchannel fera aussi partie du jury !
Le lauréat du prix du meilleur webdoc verra son projet produit par Capa et diffusé sur France Info. 

Participez sans plus attendre en déposant votre projet et en réussissant votre collecte sur KissKissBankBank entre le 19 mai et le 14 septembre 2014.

Expos de Photoreporters à Paris

Des expos de photoreporters éphémères, une idée de Myriam Bouagal, Galeriste à Paris et de Claire Leproust. 

En Décembre, c’était une dizaine de photos de Philippe Brault autour du webdocumentaire de David Dufresne « FOR MCMONEY », un succès et des tirages limités toujours en vente !

 

Fort McMoney

Si l’enjeu est toujours politique, la photographie de Philippe Brault ne saurait cependant se circonscrire à sa seule fin journalistique ; la question du temps de la prise de vue étant envisagée indépendamment de l’événement médiatique dès son premier reportage sur les « Khmers noirs » en 1993. Sa démarche, son esthétique s’inscrivent pleinement dans la veine d’un nouveau documentaire, toujours plus poétique et distancié (Joana Anisten 2010). 

Fort McMoney
De ces quelques années passées comme assistant caméra, il lui est resté aussi la passion pour l’image en mouvement. Depuis « Prison Valley » (2010), web documentaire qu’il co-réalise avec David Dufresne, il jongle à nouveau entre appareil photo et caméra. Comme ici pour Fort McMoney. 

VENEZ DECOUVRIR L’EXPO PHILIPPE BRAULT !

 
Photos de Philippe BRAULT autour du webdoc « FORT MCMONEY » 
Galerie MYRIAM BOUAGAL 

« A BOUT DE SOUFFLE », le grand format interactif de l’Equipe – Chronique France Info du 15 mai 2014

« A BOUT DE SOUFFLE », un grand format interactif de l’Equipe, sur la plongée en apnée dans les grandes profondeurs,  présenté dans «Histoires connectées» du jeudi 15 mai 2014, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Chronique indisponible pour le moment.

Chronique écrite : 

Claire Leproust : « A BOUT DE SOUFFLE »… Un titre emprunté à Godard pour parler de ces plongeurs qui font ce qu’on appelle du NO LIMIT. Mais au-delà des records de plongée – 214 mètres est le record officiel et sûrement 253 mètres, un record officieux du même autrichien, Herbert Nitsch, ce grand format de l’Equipe nous entraîne dans une dimension qui va bien au delà de la performance sportive, celle d’une grande liberté mais aussi onirique.
C’est d’ailleurs le mythe de l’homme dauphin qui a été l’une des raisons du succès du « Grand Bleu » produit par Luc Besson et qui avait fait 12 millions d’entrées au cinéma en 1988.

Le film a en effet été inspiré et adapté d’un livre écrit par l’un des plus grands apnéistes, Jacques Mayol. Ce livre est devenu une bible presque philosophique, parlant de l’adaptation au milieu, du souvenir du liquide amniotique, et même de la première bouffée d’air au sortir de l’eau comme du ventre de sa mère. Tout un programme !

Olivier Emond : La médecine entre aussi en jeu, les plongeurs en apnée ont des limites physiques et parfois prennent de très grands risques. 

C.L : Oui, beaucoup ont connu des accidents comme Herbert Nitsch en 2012 qui a fait une syncope vers -100 mètres . D’autres y ont laissé leur vie car cette expérience de plongée abyssale a évidemment ses limites, le coeur ralentit à 20 pulsations/mn, les poumons se compriment comme une orange flétrie, le sang afflue, des bulles d’azote s’installent dans le cerveau, les tympans doivent aussi résister… Enfin, il faut se contenter du peu d’air qui reste jusqu’à la surface… 

O.E : Le grand format de l’Equipe termine sur la Narcose, c’est l’ivresse des plongeurs.

C.L : C’est un état second entre réel et imaginaire, entre rêve et angoisse,  dans lequel se trouvent les plongeurs en apnée. Le français Guillaume Néry explique ses visions dans un court métrage…

Un grand format composé de beaux textes, photos et vidéos sur les plongeurs no limit, il s’appelle « A BOUT DE SOUFFLE »  et c’est sur le site et l’application de l’EQUIPE depuis ce matin.

 

Deux webdocs dédiés au centenaire de la guerre 14-18 – Chronique France info du 20 mars 1914

 Apocalypse, 10 destins et 1914, dernières nouvelles, deux webdocumentaires qui accompagnent les deux grandes séries documentaires dédiées au centenaire de la guerre 14-18 de France 2 et d’Arte, présentés dans « Histoires connectées »du jeudi 20 mars 2014, la chronique de Claire Leproust dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique à 4’09  ! 

La chronique écrite :

Claire Leproust : En effet, vous êtes presque 6 millions à avoir suivi mardi dernier sur France 2 les deux premiers volets d’Apocalypse qui montrent en cinq épisodes l’horreur absolue de la première Guerre Mondiale grâce au formidable travail de sélection, de montage et de commentaire des archives, dirigé par Isabelle Clarke et Daniel Costelle, les réalisateurs.

Le succès d’audience montre l’intérêt qu’on porte à notre histoire et salue le travail de mémoire d’une série qui porte un regard mondial et universel sur la grande guerre. Les 3 prochains épisodes sont à venir dès mardi prochain.

Olivier Emond : Donc en complément de cette série télévisée, France TV Nouvelles écritures annonce la diffusion d’un webdocumentaire « Apocalypse, 10 destins » qui, on imagine, offre un contenu différent.

C.L : Ce grand webdocumentaire fictionné vise clairement à toucher une cible plus jeune en racontant 10 destins qui traversent la guerre auxquels on peut s’identifier : comme Margot, collégienne belge, habitant dans une ferme dans les Flandres françaises ou encore Dim Seed, un jeune journaliste américain d’origine grecque. 

La forme visuelle est aussi très moderne puisqu’elle mêle bande dessinée, animation, archives et musique. La musique que vous entendez d’ailleurs est celle de la bande annonce diffusée sur le site de France2 à partager sur les réseaux sociaux en attendant la sortie le 22 avril de cette production franco canadienne.

Voir « Apocalypse, 10 destins » ici !

O.E : Inversement pour ARTE, le webdocumentaire « 1914, dernières nouvelles » est déjà en ligne et précède quant à lui la diffusion de la série « 14, des armes et des mots », qui sera diffusée dès le 29 avril. 

C.L : Sur la série d’abord puisque le webdocumentaire vient l’enrichir, ce qui est intéressant ici c’est que le point de vue et le parti pris de la série télévisée d’Arte est de suivre et d’être sur la vie de 14 personnages qui sont de vrais témoins et dont la vie a été reconstituée à la façon d’une fiction grâce à leurs correspondances, leurs journaux intimes, leurs lettres et leurs photos. 

En ce qui concerne le webdocumentaire réalisé par Bruno Masi, il est bien en ligne depuis le 7 janvier et repose lui uniquement sur des images d’archives permettant de suivre au jour le jour, exactement 100 après, le quotidien et les évènements relatés dans la presse en 1914 jusqu’au jour de déclaration de la guerre de l’Empire allemand à la France le 3 août 1914.

Chaque jour une photo est postée, comme celle du 7 février 1914, où on voit des parisiennes rassemblées à Montmartre pour réclamer le droit de vote, ou encore une photo d’un des derniers tramway hippomobile à Paris, datant du 14 mars 1914. Sur cette photo, on voit un cheval tirant une voiture le long des rails sur la voie publique, allant de Saint Sulpice vers Auteuil.  
Une vidéo exclusive est aussi publiée chaque week-end, avec des scènes de vie anecdotiques et marquantes de l’avant guerre, comme dans cet extrait le passage du service militaire de 2 à 3 ans. 

Voir « 1914, dernières nouvelles » ici ! 

 

« Femmes polygames », le webdoc sur la polyandrie ! Chronique France Info du 13 mars 2014

« Femmes polygames », le webdocumentaire en cours de production, qui aborde le thème de la polyandrie dans trois pays : l’Inde, le Népal et la Chine,  présenté dans « Histoires connectées » du jeudi 13 mars 2014, la chronique de Claire Leproust dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 2’07 ici ! 

La chronique écrite : 

Claire Leproust : C’est un projet mené avec beaucoup de sensibilité depuis deux ans par deux jeunes journalistes : Anne-Julie Martin et Andrada Noaghiu qui abordent avec beaucoup de talent visuel et narratif une pratique très peu connue : la polyandrie, c’est le terme utilisé quand une femme a plusieurs hommes.

Ce webdocumentaire propose d’observer les règles de vie dans ces familles très singulières rencontrées dans trois pays, l’Inde, le Népal et la Chine où cette polygamie au féminin reste une pratique rare mais existe encore pour des raisons différentes qu’elles soient économiques, démographiques ou culturelles.

Olivier Emond : on est loin du matriarcat, où la femme se trouverait à la tête d’un harem d’hommes… En Inde par exemple, la polyandrie forcée s’explique par le déséquilibre démographique entre les femmes et les hommes.

C.L : A cause de cette élimination massive à la naissance des petites filles provoquée par des avortements voire des infanticides, il y a beaucoup moins de femmes, les hommes se retrouvant à devoir partager la même épouse comme dans ce cas au sein d’une même fratrie

O.E : Au nord-ouest du Népal, la polyandrie se passe aussi en famille, mais cette fois-ci pour des raisons économiques en milieu rural. 

C.L : Elle permet d’éviter le morcellement des terres lors des successions. Une femme rencontrée raconte que c’est quand même mieux d’avoir un seul mari, que cette situation est archaïque, et qu’elle génère beaucoup de conflits et de jalousie. La femme doit alors composer entre ses maris pour toutes les décisions notamment celles relatives à l’éducation des enfants.

O.E : Enfin, en Chine, la polyandrie découle d’une pratique aux mœurs plus légères, celle du mariage ambulant.

Oui, c’est celle des femmes de culture Na pour lesquelles le mariage et la fidélité n’ont pas d’importance, elles trouvent donc facilement des amants dans le même village. Un fantasme ou une vraie réalité, les deux journalistes avouent avoir eu plus de mal à filmer des témoignages directs.

Le webdoc a été sélectionné pour le FIGRA (Festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société), fin mars au Touquet.

Tatoo By Tété, la série sur les tatouages / Chronique FranceInfo du 10 mars 2014

 Tattoo By Tété, une série sur les tatouages, animée par le chanteur Tété sur Youtube, présentée dans « Histoires connectées »du jeudi 10 mars 2014, la chronique de Claire Leproust dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 3’28 ici ! 

La chronique écrite : 

Claire Le proust : J’ai eu envie de parler de cette série parce que le tatouage est un vrai phénomène de société qui concerne 1 français sur 10 et plus de 4000 salons en France. Les tatouages ne laissent d’ailleurs pas indifférents, on aime ou on n’aime pas, on s’interroge parfois sur les raisons de se faire tatouer et la série TATOO réussit avec talent à nous faire aller au delà des clichés

Olivier Emond:  C’est le chanteur Tété qui anime cette série, comment lui est venue cette passion pour le tatouage ? 

C.L : Il raconte que son premier déclic, c’est quand il a découvert lors d’un voyage au Japon que son tout premier tatouage était le symbole du clan le plus puissant de Samouraïs au Japon.
Il a eu envie d’en savoir plus et s’est intéressé aux tatouages dits Old school, ceux des marins du XIXe siècle qui se faisaient tatouer leurs voyages sur la peau, avec des motifs comme l’ancre, l’étoile nautique ou encore la montgolfière. Tous symboles d’amour, de liberté ou de survie.

O.E: Ces hommes à la marge de la société se faisaient donc marquer la peau de façon indélébile, à la vie à la mort, avec des symboles forts comme cette fameuse boule de 8 qui signifie quoi alors ?

C.L : La boule de 8 renvoie à l’idée que la vie est un jeu de hasard, avec ses fortunes et ses infortunes. C’est d’ailleurs la boule gagnante au billard. Elle est symbole de longévité et de chance. Il nous parle aussi du navire… 

O.E : Dans chaque épisode le chanteur Tété va aussi à la rencontre de « grands tatoués » qui dévoilent des moments importants de leur vie qu’ils ont choisi de marquer sur le peau…

C’est dans ces séquences qu’on comprend la dimension émotionnelle et surtout personnelle de ces histoires de tatouage et comme dit Tété, elles révèlent pour chacun une vraie carte d’identité, un tampon d’évènements heureux comme dit Daphné Bürki.

Vous pouvez retrouver Tété dans la série « Tattoo by Tété » sur Youtube ici. La société de production, Believe, est une société française très dynamique dans la distribution de la musique en ligne.

 

Hommage à Alain Resnais… en podcasts ! – Chronique France Info du 6 mars 2014

Alain Resnais, l’un des plus grands cinéastes français est décédé à Paris samedi dernier.   Claire Leproust évoque les rares entretiens qu’il a accordé à la radio, disponibles en podcasts sur la site de France Culture,  dans « Histoires connectées »du jeudi 6 mars 2014, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Chronique radio indisponible pour le moment.

La chronique écrite :

Claire Leproust : Comme vous le savez, Alain Resnais est décédé samedi dernier à l’âge de 91 ans. Il était né à Vannes dans le Morbihan. Il est célébré aujourd’hui comme l’un des cinéastes les plus originaux et les plus complets, un grand homme qui ne s’est jamais arrêté de créer puisque son dernier film va sortir … en mars !

Olivier Emond : Alain Resnais était un homme de cinéma et donc de l’image, pourtant il n’a que très rarement voulu être interviewé, et il a particulièrement évité la télévision. 

C. L : Sûrement par timidité et c’est ce qui fait la grande valeur des entretiens qu’il a eu sur France Culture (avec le critique de cinéma Michel Ciment). Ces entretiens sont exclusifs pour la mémoire et le fait de les retrouver en podcast sur France culture, constitue vraiment une grande chance. 

O.E : Dans un autre entretien avec Claude Jean Philippe en 1980, Alain Resnais raconte qu’il a commencé sa carrière en étant attiré par les gens du spectacle.

C. L : Alors il est rentré dans ce milieu, d’abord comme comédien et il s’est mis au montage et la réalisation. Ses premiers films datent des années 50/60, c’est un cinéaste engagé, ses sujets sont graves comme « Nuit et Brouillard » sur les camps de concentration nazis ou encore « « Hiroshima mon amour » un scénario signé Marguerite Duras. 

A partir des années 80/90, ses films sont plus légers, il se laisse même tenter par la comédie musicale avec  « On connait la chanson » travaillé avec Agnès Jaoui et Jean pierre Bacri. 

Il est évidemment impossible de résumer son œuvre ici, mais il y a un thème qui semble la traverser, c’est celui des rencontres comme il le raconte à Michel Ciment en 2012 ici

O.E : Alain Resnais s’est en tout cas lui attaché à certains comédiens qui sont devenus des fidèles dans ses films comme c’est le cas de Sabine Azéma, Pierre Arditi ou encore André Dussolier.

C.L : Oui, il avait sa troupe, comme au théâtre qui était d’ailleurs sa grande passion. Très fidèle à ses acteurs, ses films eux étaient pourtant adaptés ou inspirés d’univers éclectiques comme la BD, la comédie musicale et la littérature aussi bien sûr. En ça, il est un peu notre Kubrick français. Mais les acteurs restent centraux. 

 Son dernier film « aimer, boire et chanter » sort le 26 mars et  sonne comme un hymne à la vie. Et si vous voulez éprouver quelques instants de vrai plaisir, on vous invite à écouter Alain Resnais lors de ces 7 grands entretiens disponibles en podcast sur le site et l’appli de France Culture.