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PREMIERE CAMERA, le concours doc et webdoc avec Capa et Groupe AB

Vous voulez dire, monter, vous voulez parler et faire parler. Caméra au point ou à l’épaule, c’est le moment de vous lancer ! 

PREMIERE CAMERA, c’est un appel à création à l’initiative de Claire Leproust, dédié au documentaire dans tous ses états et ouvert à tous les jeunes talents, associant le groupe AB et ses chaînes thématiques, Capa, France Info, KisskissBankBank et l’outil webdoc Racontr. 

Le jury composé de journalistes, responsables d’antennes et de producteurs récompensera le meilleur documentaire, ainsi que le meilleur webdoc. Claire Leproust, fondatrice de Fablabchannel fera aussi partie du jury !
Le lauréat du prix du meilleur webdoc verra son projet produit par Capa et diffusé sur France Info. 

Participez sans plus attendre en déposant votre projet et en réussissant votre collecte sur KissKissBankBank entre le 19 mai et le 14 septembre 2014.

Le service civique avec deux expériences intéractives : webdoc et serious game ! Chronique France Info du 6 février 2014

Le webdoc « Matignon, regards croisés » et le serious game « Municipaly » abordent tous les deux le service civique. Il sont présentés dans « Histoires connectées » du jeudi 6 février 2014, la chronique de Claire Leproust dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 3’20 ici !

La chronique écrite : 

Olivier Emond : On commence par Matignon, quand la maison du chef du gouvernement se met aussi à l’heure du webdoc, une preuve de reconnaisse au sommet de l’Etat pour ces nouvelles écritures documentaires.

Claire Leproust : Oui, c’est vrai. C’est d’ailleurs à deux photographes de l’agence VU que ce travail a été confié, ils ont alors passé de longues heures au cœur de Matignon. Le webdocumentaire prendra forme d’un grand format multimedia riches de photos et de textes, accessible sur un ordinateur et sur iPad. Sans vidéo ni son, l’intention est clairement didactique et patrimoniale : montrer le fonctionnement de cette machine à décider au plus haut sommet de l’Etat presqu’indépendamment de qui en est le premier ministre.

O.E : C’est la première fois que Matignon ouvre ainsi ses portes, pourquoi maintenant ?

C.L : Peut être pour contrer la mauvaise image qu’ont les politiques, montrer qu’ils travaillent ! Rappeler aussi l’un des fondamentaux de la 5ème République, c’est au premier ministre qu’il revient de coordonner et diriger l’action du gouvernement et ça se passe à Matignon. 

La première photo nous fait plonger dans la cour d’entrée où se prépare une déclaration de Jean Marc Ayrault en présence d’une centaine de journalistes. Pendant ce temps là, une autre photo nous invite dans la salle de conseil. Là le premier ministre entouré de conseillers et de ministres, débattent de la situation en Syrie. C’est un moment de concertation, le premier ministre doit entendre tous les points de vue pour prendre des décisions.

Les 2 photographes ont fixé tout le personnel qui travaille à Matignon, les conseillers qui travaillent notamment sur des projets de lois, le secrétariat général qui organise tout et supervise les aspects juridiques ou encore les agents de sécurité encore plus vigilents le jour de réception .

Beaucoup de monde passe à Matignon parce que c’est un lieu de concertation où sont invités régulièrement des associations, des entreprises, des citoyens. Dans les coulisses, une séquence de photo raconte le tri du courrier et les réponses qui sont faites aux 3 à 600 lettres reçues par jour (rien n’est dit sur les réponses aux  mails…)

C’est donc un webdocumentaire sur le fonctionnement de Matignon, qui innove par sa forme et est accessible par tous sur le site de Gouvernement.fr «Matignon regards croisés».

O.E : 2 ème sujet toujours très civique, « MUNICIPALY», c’est un jeu proposé par les Nouvelles Ecritures de France TV : un grand quiz pour mieux connaître les villes de France mais aussi pour parier sur les résultats des prochaines élections municipales.

C.L : Le jeu commence d’abord avec un QUIZ en ligne et pas moins de 800 questions sur des communes de France à partir des données statistiques de l’Insee et de chiffres officiels sur la sécurité, les loisirs, l’éducation ou encore la qualité de la vie dans ces cités. 

J’ai choisis des questions sur la Politique, Fabienne, Olivier, vous êtes prêts ?

– On commence par une question facile : il faut reliez les bons maires aux villes qu’ils administrent : Alain Juppé , maire de …« Bordeaux » et Jean Claude Godin maire de …« Marseille » 
Vous avez 1 crédit !

– Une autre question : « vrai ou faux », depuis 1955, Lille n’a jamais basculé à droite… ?
C’est vrai ! Ça fait déjà 2 crédits !

– Toujours sur la politique, on n’a jamais élu autant de maires de plus de 60 ans qu’en 2008 ! Vrai ou faux ?  
C’est vrai ! 3 crédits.

Une dernière question spéciale pour des journalistes : « Un journal n’a pas le droit de prendre position en faveur d’un candidat, est ce  vrai ou faux ? Et bien faux ! ça s’appelle la liberté de la presse, même si déontologiquement, la plupart des journaux se l’interdisent.

O.E : Une fois qu’on a répondu aux questions et qu’on a vu les bonnes réponses, y a t’il un autre enjeu ?

Oui, d’abord plus on a de bonnes réponses au quizz et plus on accumule des crédits. Et à partir du 18 février, vous pourrez parier sur les élections municipales. D’abord sur 15 villes, puis sur 30, puis deux semaines avant le 1er tour… sur les 36 000 communes de France. La mécanique est simple, il faudra être le plus proche possible du résultat final de votre commune. Plus les paris d’un joueur seront proches du résultat des urnes, plus il gagnera des points au classement final.

Après un tirage au sort, vous deviendrez peut être le vainqueur du jeu Municipaly et gagnerez une belle surprise ! 

C’est donc le grand quiz « Municipaly », associé à France Télévision. 

« Fort McMoney », un jeu documentaire sur la fin du pétrole – Chronique France Info du 28 novembre 2013

« FORT MC MONEY », un un documentaire interactif, au coeur de l’industrie pétrolière dans une ville au nord du Canada, présenté dans «Histoires connectées» du jeudi 28 novembre 2013, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 4′ ici ! 

La chronique écrite :

Claire Leproust : En ligne depuis lundi dernier, « For Mc Money »,  c’est un webdocumentaire qui se découvre sur 4 semaines diffusé sur le site d’ARTE. Très interactif, il se présente à la fois comme une visite guidée de la ville et un jeu de démocratie citoyenne. C’est  une expérience très singulière et différente que celle qu’on a l’habitude d’avoir quand on regarde un documentaire linéaire à la télévision.

Olivier Emond :  « For Mc Money » c’est avant tout un sujet très polémique au Canada, celui de l’exploitation du pétrole à partir de l’extraction des sables bitumineux dans la ville dénommée For Mc Murray.

C.L : Il faut savoir que le Canada possède la 3ème plus grande réserve de pétrole du monde. Mais cette formidable réserve a un coût environnemental énorme puisque l’extraction des sables bitumineux est responsable de plus de 7% des émissions de gaz à effet de serre du pays.

Cette ville de For Mc Murray est celle dans laquelle le documentaire nous amène, une ville hors du commun, traversée tous les jours par des camions démesurés, une ville de tous les excès, une ville où tout est cher. C’est aussi une ville qui ne cesse de grandir avec ces 100 000 habitants et qui attire une foule d’immigrants du Canada, venus s’enrichir avec cet or noir. C’est un far west du XXI siècle, dans une région grandek comme la Floride où il fait l’hiver jusqu’à -50 degrés, et totalement isolée. 

O.E : Puisque nous sommes en ce moment à la premier semaine de ce jeu documentaire, qu’est ce For Mc Money nous fait visiter ? 

C.L : Au moment où le film démarre, on est au volant d’une voiture sur une route enneigée. Quand elle s’arrête, on se trouve dans un camping pour très vite aller rencontrer des gens et choisir des questions à leur poser. Chacun choisit son chemin, moi hier j’ai rencontré un homme préférant vivre dans une caravane pour garder son indépendance financière, puis je suis montée dans la voiture d’une jeune femme serveuse dans un bar, deux hommes ramasseurs de canettes pour se faire de l’argent et s’entraider. 

Je suis aussi passée par le conseil municipal et je me suis retrouvée face à la mairesse, j’ai choisi de lui poser des questions assez crues sur la drogue, la prostitution, sur le pouvoir de l’industrie pétrolière, sur la vie des familles. 
De temps en temps une voix douce me disant «  la ville est à vous, explorez là, contrôlez la ».

Les images sont d’une grande beauté, celle de Philippe Brault qui a filmé et photographié. La neige est partout, la lumière de ce soleil d’hiver, une ville industrielle grouillante blanche et noire.

O.E : Au delà de ces séquences vidéos interactives que l’on choisi de voir donc comme on le souhaite, comment est on impliqué dans ce jeu de démocratie citoyenne ?

C.L : En bas de l’écran, on peut activer son tableau de bord, plus on regarde de séquences et on découvre des indices et plus on gagne des points d’influence. Une question de référendum est posée, la première est « faut-il taxer davantage les produits pétroliers ? ». Hier plus de 400 000 voix ont été comptabilisées avec 77% en faveur de plus de taxe. Surtout, chacun peut argumenter en temps réel. La minorité en faveur du non à plus de taxe évoquait des idées pertinentes. C’est une expérience individuelle et en réseau qui prend facilement 1 heure.

O.E : L’intention du réalisateur David Dufresne est donc de placer l’internaute aux commandes et de lui permettre de se forger une opinion. Est ce que ce webdocumentaire peut avoir un impact dans la gouvernance de la ville de Fort Mc Murrey et son industrie, est ce que les choses peuvent changer après ?

C.L : C’est une question à la quelle il est prématurée de répondre, mais je crois que c’est l’idée des co-producteurs et du réalisateur de penser que For Mc Money permette dans la vraie vie de provoquer ce grand débat qui passionne les canadiens mais aussi tous ceux qui sont soucieux de l’avenir de la planète. C’est aussi un questionnement sur notre capacité, nous les humains, à aller vers plus de croissance tout en prenant des décisions si dévastatrice et sans retour.

O.E : La presse et les médias ont pas mal relayé ce documentaire, pourquoi ?

C.L : Parce que le réalisateur David est un journaliste très moderne, il est très bon en investigation et est un réalisateur qui a compris avant beaucoup d’autres qu’internet et les réseaux sociaux vont changer la façon de raconter des histoires. 

« Fort mc Money », ce jeu documentaire sur le site d’arte et du monde.fr, une coporudction majoritairement canadienne. 

 

TYPE RIDER, le jeu vidéo sur la typographie – Chronique France Info du 10 Octobre 2013

« TYPE RIDER », un nouveau jeu vidéo sur la typographie, lancé par ARTE et présenté dans « Histoires connectées » du jeudi 10 octobre 2014, la chronique de Claire Leproust, dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio ici ! 

La chronique écrite : 

Olivier Emond : « La vie est un jeu », c’est le titre d’un « hors série » édité avec France Info par Courrier International en ce moment dans les kiosques. Alors même la chaîne culturelle ARTE se lance dans les jeux vidéos ?

Claire Leproust : C’est effectivement la première fois qu’ARTE investit dans un jeu de plateforme pour les mobiles, les tablettes et sur son site. C’est quand même un jeu vidéo culturel qui, de niveau en niveau, va faire plonger le joueur dans dans de très beaux univers typographiques, ceux de l’écriture, au cours de 600 ans d’histoire.

A la radio, ce n’est pas très facile d’expliquer l’expérience d’un jeu, mais je vais essayer de vous mettre dans la peau d’un joueur même si vous êtes en voiture ou dans votre cuisine…! 

Le principe de Type Rider est simple : vous devez faire avancer avec agilité deux points de suspension à la recherche du troisième. Par exemple, vous commencez par le 1er niveau, celui des lettres « gothiques » de la fin du moyen âge à l’époque de Gutemberg et du début de l’imprimerie. Là, vous allez faire avancer et sauter vos deux points de suspension dans un parcours de lettres gothiques et bancales, jusqu’à retrouver le dernier point, et ainsi faire se rejoindre les trois points de suspension. Alors, bingo ! vous pouvez passer au niveau 2 et à un autre univers typographique et ainsi de suite jusqu’au niveau 10.

O.E : Qui y a t’il comme autre univers marqué par l’apparition d’une nouvelle typographie?

C.L : Il y a évidemment la typographie qu’on a déjà vue dans des livres d’histoire comme celle de la Renaissance, qui s’appelle « Garamont » , c’est l’écriture des humanistes qui voulaient que la connaissance se démocratise, pour la culture et surtout pour la science. Il y a aussi des lettres plus connues qu’on utlise sur un ordinateur, comme la police « Futura » créée à la fin des années 20 qui forment des lettres géométriques nées du mouvement d’architecture et de design allemand «le Bauhaus». On trouve aussi la police de caractères « Helvetica » qui date de la fin des années 50 : ce sont des lettres très lisibles mais aussi assez neutres, typique de l’époque des dactylos ! Il y a aussi, pour les plus jeunes,  l’univers des jeux vidéo avec la typo appelée « pixel».

Ce jeu est aussi une source documentaire sur les grandes époques typographiques, leurs créateurs et leur contexte historique. C’est un moment ludique à passer dans l’histoire de l’humanité au travers de l’écriture.  Ce jeu est en plus beau et l’ambiance, en tous cas, celle que j’ai ressentie, est très zen.

O.E : Justement, qui est l’auteur et d’où est venue cette idée d’un jeu ?

C.L : C’est une belle histoire, celle d’un auteur qui s’est donné le nom de « Cosmographik ». Il est graphiste, il a un BTS d’imprimerie et il est fan de jeu, et c’est pour ces trois raisons qu’il a eu l’idée de ce jeu il y a 5 ans. C’est finalement à l’école des Gobelins à Paris que son histoire a pu avancer parce qu’il a participé à un appel à projet transmedia lancé par un collectif de producteurs et que son projet « Type Rider » a été repéré tout de suite par l’équipe d’Arte web et le producteur Agathe films.

O.E : Comment peut-on y jouer puisque apparemment, ce jeu est accessible sur plusieurs écrans ?

C.L : Oui, on peut d’abord y jouer depuis ce matin, sur le site d’arte.fr, les 5 premiers niveaux sont gratuits, on peut aussi y jouer sur mobile, le jeu complet est payant sur Smartphone et Tablettes pour 2,69 €. En ce qui concerne la cible, il s’adresse aux enfants de l’école primaire et même aux seniors du XXème siècle ! 

O.E : Et pour s’engager encore plus,  sur Facebook, on peut même créer son propre jeu ?

C.L : Oui, ça c’est gratuit. Type rider sur Facebook vous propose de créer votre propre niveau de jeu en vous appropriant tout l’univers de la typographie (Gothic, Times, Helvetica, Comic Sans etc..) : vous écrivez un texte cours, vous disposez les lettres de façon à créer un parcours de jeu pour les points de suspension à déplacer. Une fois fini, vous envoyer votre jeu à vos amis, et il apparaîtra sur votre « Mur ». C’est un peu la classe !

C’est donc sur arte.tv et le jeu s’appelle Type rider !