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FOLIO VIDEO, les classiques comme vous ne les avez jamais lus ! Chronique France Info du 19 juin 2014

FOLIO VIDEO, une nouvelle collection de livres classiques enrichis de vidéos, lancée par FOLIO, présentée dans « Histoires connectées » du 19 juin 2014, la chronique de Claire Leproust dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis  à 9H15 sur France Info.

Claire Leproust : Au lendemain des épreuves écrites du Bac Français, mais avant les oraux, cette collection originale tombe à pic avec 4 premiers livres classiques déjà sortis sous forme d’applications à télécharger sur son ordinateur, son smartphone ou sa tablette. Le principe est qu’en plus du texte complet, on trouve des vidéos d’analyses écrites par des professeurs agrégés et surtout interprétées par des comédiens de stand up ou de séries télé.

Olivier Emond : L’idée de l’éditeur Folio n’est pas de remplacer le temps et l’effort de la lecture, mais plutôt de trouver une nouvelle façon d’attirer les adolescents vers les classiques de la littérature française, en utilisant la vidéo qui est plus dans leurs usages ou même des jeux quizz, en résumé une lecture plus ludique…

C.L : Disons que lorsque l’on voit comment un certain nombre de bacheliers ont réagi hier sur les réseaux sociaux en insultant Victor Hugo et son poème « Le crépuscule » qui était à commenter dans une épreuve de Bac, on peut se dire que ces lycéens sont nuls, mais on peut aussi essayer de comprendre leur désarroi face à des vers manifestement incompris. C’est donc important que des éditeurs innovent dans la manière de transmettre le savoir, et Folio est probablement sur une bonne piste en s’associant à un producteur comme Kabo qui a choisi les comédiens et proposer une narration par la vidéo plus adaptée aux écrans mobiles.

 

Capture d’écran 2014-06-19 à 18.55.47

 

O.E : Alors les 4 premiers livres de cette collection déjà en ligne sont Candide de Voltaire, Les fleurs du Mal de Baudelaire, les fables de Jean de La Fontaine et l’Ecole des femmes de Molière dont on peut écouter un extrait vidéo pour montrer le ton.

C.L : L’école des femmes a été écrite par Molière en 1661 et c’est la voix de Claudia Tagbo, une humoriste passée par le Jamel Comedy Club qu’on vient d’entendre et qui a été choisie pour interpréter les commentaires de cette pièce de théâtre dans plus de 44 vidéos. Et comme on vient de l’entendre, elle a aussi le ton pour parler de ces hommes qui préféraient garder leurs femmes ignares que savantes et que Molière avait décidé de ridiculiser.

Vous pouvez retrouver la collection FOLIO+VIDEO en téléchargeant chaque livre numérique au prix de 4,99 € sur sur tablette ou smartphone et vous pouvez aussi regarder sur le site de votre libraire. Rendez-vous aussi sur la chaîne YouTube

 

PREMIERE CAMERA, le concours doc et webdoc avec Capa et Groupe AB

Vous voulez dire, monter, vous voulez parler et faire parler. Caméra au point ou à l’épaule, c’est le moment de vous lancer ! 

PREMIERE CAMERA, c’est un appel à création à l’initiative de Claire Leproust, dédié au documentaire dans tous ses états et ouvert à tous les jeunes talents, associant le groupe AB et ses chaînes thématiques, Capa, France Info, KisskissBankBank et l’outil webdoc Racontr. 

Le jury composé de journalistes, responsables d’antennes et de producteurs récompensera le meilleur documentaire, ainsi que le meilleur webdoc. Claire Leproust, fondatrice de Fablabchannel fera aussi partie du jury !
Le lauréat du prix du meilleur webdoc verra son projet produit par Capa et diffusé sur France Info. 

Participez sans plus attendre en déposant votre projet et en réussissant votre collecte sur KissKissBankBank entre le 19 mai et le 14 septembre 2014.

Expos de Photoreporters à Paris

Des expos de photoreporters éphémères, une idée de Myriam Bouagal, Galeriste à Paris et de Claire Leproust. 

En Décembre, c’était une dizaine de photos de Philippe Brault autour du webdocumentaire de David Dufresne « FOR MCMONEY », un succès et des tirages limités toujours en vente !

 

Fort McMoney

Si l’enjeu est toujours politique, la photographie de Philippe Brault ne saurait cependant se circonscrire à sa seule fin journalistique ; la question du temps de la prise de vue étant envisagée indépendamment de l’événement médiatique dès son premier reportage sur les « Khmers noirs » en 1993. Sa démarche, son esthétique s’inscrivent pleinement dans la veine d’un nouveau documentaire, toujours plus poétique et distancié (Joana Anisten 2010). 

Fort McMoney
De ces quelques années passées comme assistant caméra, il lui est resté aussi la passion pour l’image en mouvement. Depuis « Prison Valley » (2010), web documentaire qu’il co-réalise avec David Dufresne, il jongle à nouveau entre appareil photo et caméra. Comme ici pour Fort McMoney. 

VENEZ DECOUVRIR L’EXPO PHILIPPE BRAULT !

 
Photos de Philippe BRAULT autour du webdoc « FORT MCMONEY » 
Galerie MYRIAM BOUAGAL 

« A BOUT DE SOUFFLE », le grand format interactif de l’Equipe – Chronique France Info du 15 mai 2014

« A BOUT DE SOUFFLE », un grand format interactif de l’Equipe, sur la plongée en apnée dans les grandes profondeurs,  présenté dans «Histoires connectées» du jeudi 15 mai 2014, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Chronique indisponible pour le moment.

Chronique écrite : 

Claire Leproust : « A BOUT DE SOUFFLE »… Un titre emprunté à Godard pour parler de ces plongeurs qui font ce qu’on appelle du NO LIMIT. Mais au-delà des records de plongée – 214 mètres est le record officiel et sûrement 253 mètres, un record officieux du même autrichien, Herbert Nitsch, ce grand format de l’Equipe nous entraîne dans une dimension qui va bien au delà de la performance sportive, celle d’une grande liberté mais aussi onirique.
C’est d’ailleurs le mythe de l’homme dauphin qui a été l’une des raisons du succès du « Grand Bleu » produit par Luc Besson et qui avait fait 12 millions d’entrées au cinéma en 1988.

Le film a en effet été inspiré et adapté d’un livre écrit par l’un des plus grands apnéistes, Jacques Mayol. Ce livre est devenu une bible presque philosophique, parlant de l’adaptation au milieu, du souvenir du liquide amniotique, et même de la première bouffée d’air au sortir de l’eau comme du ventre de sa mère. Tout un programme !

Olivier Emond : La médecine entre aussi en jeu, les plongeurs en apnée ont des limites physiques et parfois prennent de très grands risques. 

C.L : Oui, beaucoup ont connu des accidents comme Herbert Nitsch en 2012 qui a fait une syncope vers -100 mètres . D’autres y ont laissé leur vie car cette expérience de plongée abyssale a évidemment ses limites, le coeur ralentit à 20 pulsations/mn, les poumons se compriment comme une orange flétrie, le sang afflue, des bulles d’azote s’installent dans le cerveau, les tympans doivent aussi résister… Enfin, il faut se contenter du peu d’air qui reste jusqu’à la surface… 

O.E : Le grand format de l’Equipe termine sur la Narcose, c’est l’ivresse des plongeurs.

C.L : C’est un état second entre réel et imaginaire, entre rêve et angoisse,  dans lequel se trouvent les plongeurs en apnée. Le français Guillaume Néry explique ses visions dans un court métrage…

Un grand format composé de beaux textes, photos et vidéos sur les plongeurs no limit, il s’appelle « A BOUT DE SOUFFLE »  et c’est sur le site et l’application de l’EQUIPE depuis ce matin.

 

Deux webdocs dédiés au centenaire de la guerre 14-18 – Chronique France info du 20 mars 1914

 Apocalypse, 10 destins et 1914, dernières nouvelles, deux webdocumentaires qui accompagnent les deux grandes séries documentaires dédiées au centenaire de la guerre 14-18 de France 2 et d’Arte, présentés dans « Histoires connectées »du jeudi 20 mars 2014, la chronique de Claire Leproust dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique à 4’09  ! 

La chronique écrite :

Claire Leproust : En effet, vous êtes presque 6 millions à avoir suivi mardi dernier sur France 2 les deux premiers volets d’Apocalypse qui montrent en cinq épisodes l’horreur absolue de la première Guerre Mondiale grâce au formidable travail de sélection, de montage et de commentaire des archives, dirigé par Isabelle Clarke et Daniel Costelle, les réalisateurs.

Le succès d’audience montre l’intérêt qu’on porte à notre histoire et salue le travail de mémoire d’une série qui porte un regard mondial et universel sur la grande guerre. Les 3 prochains épisodes sont à venir dès mardi prochain.

Olivier Emond : Donc en complément de cette série télévisée, France TV Nouvelles écritures annonce la diffusion d’un webdocumentaire « Apocalypse, 10 destins » qui, on imagine, offre un contenu différent.

C.L : Ce grand webdocumentaire fictionné vise clairement à toucher une cible plus jeune en racontant 10 destins qui traversent la guerre auxquels on peut s’identifier : comme Margot, collégienne belge, habitant dans une ferme dans les Flandres françaises ou encore Dim Seed, un jeune journaliste américain d’origine grecque. 

La forme visuelle est aussi très moderne puisqu’elle mêle bande dessinée, animation, archives et musique. La musique que vous entendez d’ailleurs est celle de la bande annonce diffusée sur le site de France2 à partager sur les réseaux sociaux en attendant la sortie le 22 avril de cette production franco canadienne.

Voir « Apocalypse, 10 destins » ici !

O.E : Inversement pour ARTE, le webdocumentaire « 1914, dernières nouvelles » est déjà en ligne et précède quant à lui la diffusion de la série « 14, des armes et des mots », qui sera diffusée dès le 29 avril. 

C.L : Sur la série d’abord puisque le webdocumentaire vient l’enrichir, ce qui est intéressant ici c’est que le point de vue et le parti pris de la série télévisée d’Arte est de suivre et d’être sur la vie de 14 personnages qui sont de vrais témoins et dont la vie a été reconstituée à la façon d’une fiction grâce à leurs correspondances, leurs journaux intimes, leurs lettres et leurs photos. 

En ce qui concerne le webdocumentaire réalisé par Bruno Masi, il est bien en ligne depuis le 7 janvier et repose lui uniquement sur des images d’archives permettant de suivre au jour le jour, exactement 100 après, le quotidien et les évènements relatés dans la presse en 1914 jusqu’au jour de déclaration de la guerre de l’Empire allemand à la France le 3 août 1914.

Chaque jour une photo est postée, comme celle du 7 février 1914, où on voit des parisiennes rassemblées à Montmartre pour réclamer le droit de vote, ou encore une photo d’un des derniers tramway hippomobile à Paris, datant du 14 mars 1914. Sur cette photo, on voit un cheval tirant une voiture le long des rails sur la voie publique, allant de Saint Sulpice vers Auteuil.  
Une vidéo exclusive est aussi publiée chaque week-end, avec des scènes de vie anecdotiques et marquantes de l’avant guerre, comme dans cet extrait le passage du service militaire de 2 à 3 ans. 

Voir « 1914, dernières nouvelles » ici ! 

 

« Femmes polygames », le webdoc sur la polyandrie ! Chronique France Info du 13 mars 2014

« Femmes polygames », le webdocumentaire en cours de production, qui aborde le thème de la polyandrie dans trois pays : l’Inde, le Népal et la Chine,  présenté dans « Histoires connectées » du jeudi 13 mars 2014, la chronique de Claire Leproust dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 2’07 ici ! 

La chronique écrite : 

Claire Leproust : C’est un projet mené avec beaucoup de sensibilité depuis deux ans par deux jeunes journalistes : Anne-Julie Martin et Andrada Noaghiu qui abordent avec beaucoup de talent visuel et narratif une pratique très peu connue : la polyandrie, c’est le terme utilisé quand une femme a plusieurs hommes.

Ce webdocumentaire propose d’observer les règles de vie dans ces familles très singulières rencontrées dans trois pays, l’Inde, le Népal et la Chine où cette polygamie au féminin reste une pratique rare mais existe encore pour des raisons différentes qu’elles soient économiques, démographiques ou culturelles.

Olivier Emond : on est loin du matriarcat, où la femme se trouverait à la tête d’un harem d’hommes… En Inde par exemple, la polyandrie forcée s’explique par le déséquilibre démographique entre les femmes et les hommes.

C.L : A cause de cette élimination massive à la naissance des petites filles provoquée par des avortements voire des infanticides, il y a beaucoup moins de femmes, les hommes se retrouvant à devoir partager la même épouse comme dans ce cas au sein d’une même fratrie

O.E : Au nord-ouest du Népal, la polyandrie se passe aussi en famille, mais cette fois-ci pour des raisons économiques en milieu rural. 

C.L : Elle permet d’éviter le morcellement des terres lors des successions. Une femme rencontrée raconte que c’est quand même mieux d’avoir un seul mari, que cette situation est archaïque, et qu’elle génère beaucoup de conflits et de jalousie. La femme doit alors composer entre ses maris pour toutes les décisions notamment celles relatives à l’éducation des enfants.

O.E : Enfin, en Chine, la polyandrie découle d’une pratique aux mœurs plus légères, celle du mariage ambulant.

Oui, c’est celle des femmes de culture Na pour lesquelles le mariage et la fidélité n’ont pas d’importance, elles trouvent donc facilement des amants dans le même village. Un fantasme ou une vraie réalité, les deux journalistes avouent avoir eu plus de mal à filmer des témoignages directs.

Le webdoc a été sélectionné pour le FIGRA (Festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société), fin mars au Touquet.

Tatoo By Tété, la série sur les tatouages / Chronique FranceInfo du 10 mars 2014

 Tattoo By Tété, une série sur les tatouages, animée par le chanteur Tété sur Youtube, présentée dans « Histoires connectées »du jeudi 10 mars 2014, la chronique de Claire Leproust dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 3’28 ici ! 

La chronique écrite : 

Claire Le proust : J’ai eu envie de parler de cette série parce que le tatouage est un vrai phénomène de société qui concerne 1 français sur 10 et plus de 4000 salons en France. Les tatouages ne laissent d’ailleurs pas indifférents, on aime ou on n’aime pas, on s’interroge parfois sur les raisons de se faire tatouer et la série TATOO réussit avec talent à nous faire aller au delà des clichés

Olivier Emond:  C’est le chanteur Tété qui anime cette série, comment lui est venue cette passion pour le tatouage ? 

C.L : Il raconte que son premier déclic, c’est quand il a découvert lors d’un voyage au Japon que son tout premier tatouage était le symbole du clan le plus puissant de Samouraïs au Japon.
Il a eu envie d’en savoir plus et s’est intéressé aux tatouages dits Old school, ceux des marins du XIXe siècle qui se faisaient tatouer leurs voyages sur la peau, avec des motifs comme l’ancre, l’étoile nautique ou encore la montgolfière. Tous symboles d’amour, de liberté ou de survie.

O.E: Ces hommes à la marge de la société se faisaient donc marquer la peau de façon indélébile, à la vie à la mort, avec des symboles forts comme cette fameuse boule de 8 qui signifie quoi alors ?

C.L : La boule de 8 renvoie à l’idée que la vie est un jeu de hasard, avec ses fortunes et ses infortunes. C’est d’ailleurs la boule gagnante au billard. Elle est symbole de longévité et de chance. Il nous parle aussi du navire… 

O.E : Dans chaque épisode le chanteur Tété va aussi à la rencontre de « grands tatoués » qui dévoilent des moments importants de leur vie qu’ils ont choisi de marquer sur le peau…

C’est dans ces séquences qu’on comprend la dimension émotionnelle et surtout personnelle de ces histoires de tatouage et comme dit Tété, elles révèlent pour chacun une vraie carte d’identité, un tampon d’évènements heureux comme dit Daphné Bürki.

Vous pouvez retrouver Tété dans la série « Tattoo by Tété » sur Youtube ici. La société de production, Believe, est une société française très dynamique dans la distribution de la musique en ligne.

 

Hommage à Alain Resnais… en podcasts ! – Chronique France Info du 6 mars 2014

Alain Resnais, l’un des plus grands cinéastes français est décédé à Paris samedi dernier.   Claire Leproust évoque les rares entretiens qu’il a accordé à la radio, disponibles en podcasts sur la site de France Culture,  dans « Histoires connectées »du jeudi 6 mars 2014, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Chronique radio indisponible pour le moment.

La chronique écrite :

Claire Leproust : Comme vous le savez, Alain Resnais est décédé samedi dernier à l’âge de 91 ans. Il était né à Vannes dans le Morbihan. Il est célébré aujourd’hui comme l’un des cinéastes les plus originaux et les plus complets, un grand homme qui ne s’est jamais arrêté de créer puisque son dernier film va sortir … en mars !

Olivier Emond : Alain Resnais était un homme de cinéma et donc de l’image, pourtant il n’a que très rarement voulu être interviewé, et il a particulièrement évité la télévision. 

C. L : Sûrement par timidité et c’est ce qui fait la grande valeur des entretiens qu’il a eu sur France Culture (avec le critique de cinéma Michel Ciment). Ces entretiens sont exclusifs pour la mémoire et le fait de les retrouver en podcast sur France culture, constitue vraiment une grande chance. 

O.E : Dans un autre entretien avec Claude Jean Philippe en 1980, Alain Resnais raconte qu’il a commencé sa carrière en étant attiré par les gens du spectacle.

C. L : Alors il est rentré dans ce milieu, d’abord comme comédien et il s’est mis au montage et la réalisation. Ses premiers films datent des années 50/60, c’est un cinéaste engagé, ses sujets sont graves comme « Nuit et Brouillard » sur les camps de concentration nazis ou encore « « Hiroshima mon amour » un scénario signé Marguerite Duras. 

A partir des années 80/90, ses films sont plus légers, il se laisse même tenter par la comédie musicale avec  « On connait la chanson » travaillé avec Agnès Jaoui et Jean pierre Bacri. 

Il est évidemment impossible de résumer son œuvre ici, mais il y a un thème qui semble la traverser, c’est celui des rencontres comme il le raconte à Michel Ciment en 2012 ici

O.E : Alain Resnais s’est en tout cas lui attaché à certains comédiens qui sont devenus des fidèles dans ses films comme c’est le cas de Sabine Azéma, Pierre Arditi ou encore André Dussolier.

C.L : Oui, il avait sa troupe, comme au théâtre qui était d’ailleurs sa grande passion. Très fidèle à ses acteurs, ses films eux étaient pourtant adaptés ou inspirés d’univers éclectiques comme la BD, la comédie musicale et la littérature aussi bien sûr. En ça, il est un peu notre Kubrick français. Mais les acteurs restent centraux. 

 Son dernier film « aimer, boire et chanter » sort le 26 mars et  sonne comme un hymne à la vie. Et si vous voulez éprouver quelques instants de vrai plaisir, on vous invite à écouter Alain Resnais lors de ces 7 grands entretiens disponibles en podcast sur le site et l’appli de France Culture.

 

Zoom sur l’enquête intéractive « Génération quoi » – Chronique France Info du 28 février 2014

Zomm sur les résultats de l’enquête intéractive « Génération quoi », lancée par par France Télévision Nouvelles Ecritures sur la génération des 18-34 ans, présenté  dans « Histoires connectées »du jeudi 28 février 2014, la chronique de Claire Leproust, dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Chronique radio indisponible pour le moment.

La chronique écrite : 

Claire Leproust : A la fin de l année, on avait invité dans l’Hyper revue de presse, les jeunes à participer à cette grande enquête en ligne qui accompagnait la diffusion de 3 documentaires, et j’ai pensé que c’était une bonne idée de vous présenter quelques résultats.

Olivier Emond : Le premier succès c’est la participation des jeunes.

C.L : En effet, plus de 215 000 jeunes ont répondu à toutes les questions, sachant que ça prenait facilement 45 mn pour répondre et que ça donne une source formidable de recherche pour les 2 sociologues qui ont travaillé sur ce projet.

Première tendance lourde, malgré le traditionnel optimisme de la jeunesse, ils ne sont que 25% à penser que leur vie sera meilleure que celle de leurs parents et 45% à imaginer qu’elle sera pire.

Les jeunes subissent la crise et sont des éponges face à un discours ambiant assez déprimé, ils parlent de galère, de génération sacrifiée. Ils adressent aussi un message très fort à la société, ils ont un véritable besoin de reconnaissance, de confiance et sont 70% à considérer que la société française ne leur donne pas les moyens de montrer ce dont ils sont capables et de les récompenser au mérite.

O.E :  Ils révèlent une vraie défiance à l’égard des politiques et sont 90% à considérer que c’est la finance aujourd’hui qui dirige le monde.

C.L : Des politiques commentent leur réponse, ici avec Clémentine Autin et Rama Yade :

O.E : Sur les valeurs du vivre ensemble, et même s’il y a des points de vue divergents, on sent qu’ils sont beaucoup plus tolérants et solidaires…

C.L : Oui, ils se sentent plutôt bien en famille, ils assument vivre dans un monde plus international et sont même 21% à avoir envie de bouger hors de France (génération Erasmus).  ils sont enfin 77% à considérer que l’égalité entre les hommes et les femmes n’est pas atteinte. Avec cet extrait pour sourire : 


 

Si vous voulez en savoir plus sur cette génération clé pour notre avenir, vous pouvez retrouvez tous les résultats de l’enquête avec la synthèse des sociologues et les réactions des politiques sur le blog « génération quoi » et sur Dailymotion.