DANS MA TETE (SAISON2) Mes troubles psy ma thérapie
Cette nouvelle saison de “Dans ma tête – mes troubles psy, ma thérapie” donne la parole à 8 jeunes adultes souffrant de différents troubles psychiques ou de dépendances très contemporains à l’heure où la pandémie a parfois percuté nos corps mais aussi nos santés mentales. TOUS LES EPISODES SUR CE LIEN EN CLIQUANT ICI
Une production Fablabchannel avec la participation de FranceTélévisions et le CNC – Productrice : Claire Leproust – Rédactrice en chef : Hélène Seingier – Réalisatrice Océane Lerouge avec les conseils d’Antoine Pelissolo, psychiatre de l’AP-HP .
La saison 1 de “Dans ma tête – mes troubles psy, ma thérapie” a rencontré une audience de plus d’un million de vues sur Francetv/Slash et beaucoup de jeunes se sont reconnus dans les témoignages. Dans la saison 2, Océane Lerouge va à la rencontre de personnages souffrant de troubles très contemporains liés à la situation sanitaire et à la Covid 19, des angoisses dû au confinement, l’éco-anxiété face à la destruction de l’environnement, la recrudescence des troubles alimentaires, la dépendance aux réseaux sociaux ou à la pornographie…
Episode 1 : Théo – Addiction au porno
Passer des heures à regarder du porno et à se masturber, ça a été le quotidien de
Théo pendant plusieurs années. Impossible de résister à cette addiction. Il raconte
comment il s’en est sorti en changeant totalement son hygiène de vie et comment il est devenu coach en “porno dépendance”.
Episode 8 : Pascal Papé – Dépression / Tentative de suicide
Dans le monde du rugby, la faiblesse n’existe pas. Pascal Papé, capitaine du XV de France, raconte comment tout cela s’est fissuré le jour où il a subi une blessure grave. Son enfance compliquée, l’abandon de sa mère… tout est remonté, jusqu’à le pousser à une tentative de suicide. Sa thérapie personnelle : écrire, mettre des mots sur ses maux.
Episode 2 : Justine – Ecoanxiété
Après des années d’efforts écologiques permanents, Justine a fait ce qu’elle appelle
son “burn-out du colibri” : face à la destruction de l’environnement, elle raconte que
son engagement lui a soudain paru totalement vain. Pour retrouver du sens et
dompter son “éco-anxiété”, elle a écrit un livre et … elle fait pousser des plantes.
Episode 3 : Hugues – Stress post-traumatique
A 22 ans, Hugues ne s’attendait pas à se retrouver en réanimation suite à une forme
grave de Covid. Une fois sorti d’affaire, cet épisode est revenu le hanter sous forme
de cauchemars et de visions. Hugues souffre d’un stress post-traumatique, avec
lequel il a appris à vivre.
Episode 4 : Ludivine – Trouble borderline lié au confinement
Des cours en visio du matin au soir, quatre murs pour tout décor… déjà claustrophobe, Ludivine raconte qu’elle a très mal vécu le confinement. Sa personnalité dite “borderline” s’est déclarée à ce moment-là, avec des crises de déréalisation et d’auto-mutilation. Ce qui lui fait du bien : aller voir son psy pour des “débriefs”.
Episode 5 : Mélina – Boulimie
Pendant 15 ans, Mélina a consacré chaque instant de solitude à des crises de boulimie : elle achetait des kilos de nourriture, mangeait jusqu’à n’en plus pouvoir puis vomissait et tentait d’évacuer ainsi son mal-être.
Ce qui l’a aidée à s’en sortir : écrire et libérer la parole.
Episode 6 : Quentin – Dépendance aux réseaux sociaux
Quentin pouvait passer jusqu’à 10h par jour sur les réseaux sociaux, et se sentait mal lorsqu’il était privé de connexion, par exemple. Il raconte comment cette dépendance a affecté sa vie quotidienne et donne ses astuces pour décrocher des écrans.
Episode 7 : Wery – Deuil
Wery avait 5 ans lorsque sa mère est décédée. Un deuil compliqué par des secrets de famille : il était interdit de parler de sa mère à la maison, au point qu’il a fini par penser qu’elle n’avait jamais existé… Face à ce deuil impossible, il raconte comment la poésie et la musique l’ont sauvé. Il est devenu auteur-compositeur-interprète.
Huit histoires fortes et singulières qui racontent de l’intérieur comment on vit au quotidien, en milieu ouvert, avec un trouble psychique ou une dépendance. Chaque épisode s’attache à un trouble et l’éclaire. Quelles en sont les manifestations ? Dans quel contexte le trouble s’est-il déclenché chez le/la jeune témoin ? Quelles sont les conséquences sur son quotidien, sur son entourage ? Dans chaque épisode, le ou la jeune confie également ce qui l’aide à surmonter (ou accepter) ce fonctionnement un peu spécial de son mental : des séances chez le psy, l’écoute d’un.e ami.e ou d’un parent, une activité sportive ou artistique, des thérapies alternatives… A partir de ces histoires personnelles, la jeune réalisatrice Océane Lerouge, qui incarne la série, évoque chaque trouble, ses symptômes les plus fréquents et les indices qui doivent donner l’alerte. Elle présente les façons de se faire aider. Une aide qui ne passe pas uniquement par la case “hôpital psychiatrique”. Océane est briefée par le professeur Antoine Pelissolo de l’AP-HP qui l’accompagne et la conseille en coulisses.
En plus de faire progresser la bienveillance à l’égard des personnes souffrant de pathologies mentales, chaque épisode a pour vocation d’outiller les spectateurs : leur permettre de comprendre les symptômes de chaque trouble et de savoir à qui s’adresser si eux-mêmes ou un de leurs proches s’avère concerné.
Nota bene : les troubles mentaux ou neurologiques touchent une personne sur quatre. Et les trois quart des cas se déclarent entre 15 et 30 ans. Famille, amis, voisins : on connaît tous quelqu’un qui est concerné, surtout parmi les jeunes. Quelqu’un qui nous inquiète un peu, qui “ne va pas très bien dans sa tête”. Mais comment distinguer une simple “bizarrerie” d’un trouble mental ? Qui sont ces jeunes qui souffrent d’une pathologie psychique et comment l’ont ils/elles découverte ? Qu’est-ce qui les a aidés à s’en sortir ou à l’accepter ?
Réalisatrice (Océane Lerouge)
Océane Lerouge est journaliste reporter indépendante. Repérée par Fablabchannel avec son réseau “Les Haut-Parleurs”, Océane met en jeu toute sa créativité́ et son empathie afin d’aborder, avec finesse, des sujets délicats voire tabous. Océane a co-écrit et réalisé la saison 1 de “Dans ma tête – mes troubles psy, ma thérapie”.
Intention Auteure
“Avant la saison 1, je trouvais incroyable qu’un quart de la population soit touché par des troubles mentaux. Mais en passant en revue mon entourage proche, j’ai donné un visage à la statistique. J’ai repensé à cette jeune voisine anorexique, à ces deux collègues qui ont connu des dépressions ou encore à ce copain sorti d’une longue addiction à la drogue. En discutant avec certains jeunes que j’ai choisis de mettre en avant dans cette série sur les troubles mentaux, je retrouve la même ambigüité́ : c’est dur de se situer dans la pseudo échelle de la normalité́. Pour ceux dont les troubles psychiques sont “discrets”, on a tendance à oublier la maladie. Tous les jeunes avec qui j’ai discuté m’ont fait part d’une réelle souffrance et d’un besoin d’être compris, parce que la maladie mentale, on n’en parle pas tant que ça. Beaucoup de jeunes se sont reconnus dans les témoignages de la première saison, ils n’avaient pas encore mis de mots sur leur mal-être, la série les a aidés. Je me souviens notamment d’une projection que j’ai animée à l’Institut de l’engagement. Pendant le débat qui a suivi la projection, des jeunes qui souffraient de trouble de l’anxiété se sont levés pour dire que c’était la première fois qu’ils osaient prendre la parole en public et expliquer combien ces témoignages leur avaient fait du bien. Certains ont « craqué » pendant qu’ils racontaient leur histoire, d’autres m’ont raconté le lendemain avoir passé la nuit à discuter entre eux des troubles psychiques et des histoires de chacun. C’est la première fois que j’ai eu un retour aussi fort sur mon travail, c’était très gratifiant et ça a confirmé mon constat : il faut continuer à aborder ces thématiques pour libérer la parole. Avec cette nouvelle saison, je souhaite traiter de troubles encore plus concernants. Peut-être moins lourds que ceux de la première saison, mais qui passent aussi plus inaperçus et dont on connaît moins les conséquences car leur problématique est nouvelle. Je pense aux impacts psychologiques des Covid sévères ou des confinements, à l’éco-anxiété (un terme encore inconnu en France il y a 2 ans), mais aussi à toutes les dépendances liées aux nouvelles technologies, aux réseaux sociaux, au smartphone. En abordant des sujets tabous comme l’addiction au sexe ou les troubles alimentaires, je souhaite montrer qu’on peut libérer la parole et apporter des témoignages auxquels les jeunes pourront s’identifier. Je veux les aider à mettre un nom sur ce qu’ils ressentent et pouvoir mieux appréhender ce mal-être qui, par manque d’information, est souvent minimisé. Il me semblait important de choisir des jeunes qui ont avancé par rapport à leur maladie : soit ils sont sortis de leur trouble, si celui-ci était passager, soit ils ont trouvé leurs propres astuces pour vivre avec. Aujourd’hui, ils ont le recul nécessaire et donc l’envie d’en parler. Et ils se disent que s’ils peuvent aider un.e jeune qui se reconnait dans leur témoignage… eh bien la thérapie sera complète. »